Lutte contre les kystes hydatiques : Une campagne nationale dès le 1er juin

Apartir du 1er juin, le ministère de la Santé lance une campagne nationale d’information et de sensibilisation aux dangers des kystes hydatiques. Cette initiative vise à prévenir cette maladie parasitaire en vue de la célébration de l’Aïd El-Adha.Le ministère rappelle aux citoyens accomplissant le rituel du sacrifice de respecter certaines précautions pour éviter tout risque de contamination. Inscrite dans le programme national de prévention et de lutte contre les zoonoses, cette campagne exhorte à faire contrôler le mouton sacrifié par un vétérinaire.
En l’absence de contrôle vétérinaire, il est recommandé d’examiner les abats (foie, poumons) et autres viscères à la recherche de kystes ou vésicules.En cas de détection de kystes, le ministère conseille de bouillir, incinérer ou enterrer les abats infectés à une profondeur d’au moins 50 cm pour éviter que les chiens errants ne les déterrent. Il est déconseillé d’abandonner ces abats dans la nature ou de les donner aux chiens, car ils constituent un réservoir de parasites.
Les abats parasités ne doivent pas être jetés avec les ordures ménagères.Les citoyens sont également encouragés à se laver les mains avant les repas et après avoir touché des chiens. Le ministère rappelle l’importance de la sécurité lors de la manipulation de bouteilles de gaz et d’outils tranchants, et d’éviter la présence d’enfants près des Tabounas.
Durant cette période, les structures de santé de proximité resteront opérationnelles.Le kyste hydatique, ou hydatidose, est une maladie parasitaire contagieuse causée par la larve du ver ténia Echinococcus granulosus, affectant principalement le foie ou les poumons. Asymptomatique au début, elle est souvent diagnostiquée à un stade avancé nécessitant une intervention chirurgicale complexe.Cette campagne vise à sensibiliser et à protéger la population contre cette maladie à l’approche de l’Aïd El-Adha, en promouvant des pratiques de santé publique sûres et responsables .
L.C.

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