Le Comité des affaires légales et des libertés de l’Assemblée populaire nationale algérienne a approuvé une modification législative visant à punir sévèrement les propos indécents tenus en public. Désormais, proférer des paroles blessant la pudeur dans un lieu public peut entraîner une peine de prison de deux à six mois, accompagnée d’une amende allant de 5 à 10 millions de centimes. Cette décision, issue d’un consensus sur 15 amendements au nouveau projet de code pénal, vise à instaurer un environnement public plus sain et respectueux pour tous. Le Comité a également convenu de nouvelles dispositions pour lutter contre le terrorisme et protéger la sécurité nationale. L’article 63 bis prévoit une peine de prison à vie pour tout Algérien divulguant des informations ou documents secrets liés à la sécurité nationale, à la défense nationale ou à l’économie nationale via les réseaux sociaux au profit d’un État étranger ou de ses agents. L’article 63 bis 1 prévoit une peine de 20 à 30 ans de prison pour ceux divulguant de telles informations dans le but de nuire aux intérêts de l’État algérien ou à la stabilité de ses institutions. De plus, des clarifications ont été apportées concernant l’identification des personnes et entités terroristes qui seront inscrites sur la liste nationale des personnes recherchées. Une modification de l’article 87 bis 1 a également été incluse pour mieux identifier les personnes et entités considérées comme terroristes et faciliter leur inscription sur la liste nationale.
F.H