Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice algérien, a plaidé en faveur d’une approche unifiée sur la scène internationale pour combattre le trafic de drogues. Selon lui, ce phénomène a des liens étroits avec d’autres formes de criminalité transfrontalière, dont le terrorisme.
Tabi a tenu ces propos lors de l’ouverture d’une journée d’étude sur la loi 23-05 qui traite de la prévention et de la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes.
Il a décrit la drogue comme l’un des problèmes les plus complexes auxquels la communauté internationale est confrontée et a souligné que l’Algérie, consciente de la nature transnationale de ce fléau, plaide pour une coopération internationale étroite.
Tabi a souligné l’impact dévastateur de la drogue sur les jeunes et la structure sociale des nations. Selon le ministre, l’Algérie a réussi à renforcer ses systèmes juridiques et judiciaires pour une lutte plus efficace contre le trafic de drogues et a également mis en place une stratégie nationale de prévention
contre la drogue. Il a salué l’engagement de l’Armée nationale populaire, des services de sécurité, des douanes et des organes compétents dans la lutte contre la drogue. Selon Tabi, il est crucial de mettre les Nations Unies et les organisations internationales au courant du laxisme de certaines parties face à ce fléau. Par ailleurs, Abdelhak Saihi, ministre de la Santé, a signalé l’importance du soutien et de la prise en charge des toxicomanes et a rapporté l’ouverture prochaine de centres de référence pour le traitement des toxicomanes dans plusieurs wilayas. Il a souligné que le fléau de la drogue est mondial et a déjà causé l’effondrement de l’économie de plusieurs pays.
Lotfi.M.