La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a souligné lors d’un événement organisé par l’Atlantic Council (France) que la perte de production mondiale depuis 2020 s’élevait à environ 3 300 milliards de dollars. Cette déclaration a été faite en prévision de la publication prochaine du rapport du FMI sur les perspectives de l’économie mondiale. Georgieva a noté que bien que le rapport révélerait une croissance mondiale légèrement plus forte, notamment en raison de la vigueur de l’activité aux États-Unis et dans de nombreuses économies de marché émergentes, il mettrait également en évidence plusieurs sujets d’inquiétude persistants depuis la pandémie de Covid-19. Elle a souligné que les cicatrices économiques de la pandémie étaient toujours présentes, malgré les signes de reprise.
Elle a mis en avant la consommation soutenue des ménages, les investissements des entreprises, ainsi que l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement et la modération de l’inflation comme des facteurs contribuant à cette croissance. Cependant, elle a averti que les perspectives de croissance restaient en deçà des niveaux antérieurs à la crise financière mondiale, et que des défis persistaient, notamment en termes d’inflation, d’épuisement des réserves budgétaires et d’augmentation de la dette, ce qui représentait un défi majeur pour les finances publiques de nombreux pays. Georgieva a également mentionné un environnement mondial devenu plus difficile, marqué par une recrudescence des tensions géopolitiques. Elle a été reconduite dans ses fonctions de directrice générale du
FMI pour un mandat de cinq ans avant les réunions de
printemps aux États-Unis.
Malik.M.
