Le ministère palestinien de la Santé a lancé un cri d’alarme face à la situation critique qui prévaut à l’hôpital Kamal Adwan, situé à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Ghaza, en proie à une escalade de bombardements intenses depuis samedi. Cet appel urgent réclame des fournitures médicales, alimentaires et une protection immédiate pour les patients et le personnel soignant, alors que les tirs ciblent directement les infrastructures médicales, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique.Selon un communiqué officiel, des obus ont frappé le troisième étage et les entrées principales du complexe hospitalier, provoquant un état de panique général parmi les patients, les soignants et les civils qui s’y réfugient.
Des blessés graves affluent, mais les moyens pour les soigner sont dramatiquement insuffisants en raison du blocus continu imposé à Ghaza, entravant l’arrivée de fournitures vitales.Le ministère a condamné ces attaques comme des violations flagrantes des règles fondamentales du droit international et du droit humanitaire. En visant des centres de santé, l’entité sioniste enfreint les conventions protégeant les structures médicales et empêche l’accès aux secours et à l’assistance des personnes dans un besoin critique. Cette situation témoigne d’un mépris total pour les principes de neutralité humanitaire, augmentant le désespoir de la population déjà accablée par les violences.Les médias locaux rapportent que l’hôpital Kamal Adwan, un des rares centres encore en fonctionnement dans la région, est au bord de l’effondrement. Avec les accès bloqués, les équipements détruits et un personnel épuisé, les chances de survie des blessés diminuent chaque heure. Les frappes incessantes créent une atmosphère de peur, empêchant les civils de se déplacer pour chercher de l’aide, transformant Ghaza en une zone où même les secours deviennent des cibles.Cet incident met en lumière une crise humanitaire de plus en plus insoutenable dans la bande de Ghaza, où les hôpitaux, loin d’être des sanctuaires protégés, deviennent des zones de danger mortel.
Les appels pressants à la communauté internationale pour un cessez-le-feu, la protection des infrastructures civiles et l’entrée immédiate de l’aide humanitaire demeurent sans réponse.Face à cette situation dramatique, des mesures urgentes doivent être prises pour mettre fin à cette tragédie humanitaire. L’inaction internationale ne fait qu’encourager l’impunité, alors qu’il est indispensable de garantir la sécurité des hôpitaux et d’assurer l’accès aux soins pour sauver des vies dans une région en proie à une violence sans précédent .
R.I.