Lors d’une conférence historique à l’université Ammar Thelidji de Laghouat, les participants ont souligné que le colonialisme français avait adopté l’extermination massive du peuple algérien comme doctrine militaire.
La conférence, organisée pour commémorer le 171e anniversaire des enfumades de Laghouat perpétrées par le colonialisme français le 4 décembre 1852, a mis en lumière les crimes commis par la France coloniale et son recours à une doctrine militaire basée sur l’extermination massive de la population sans défense.
Le ministre des Moudjahidine et Ayants-droit, Laid Rebiga, a assisté en partie à la conférence intitulée « L’extermination, doctrine du colonialisme, des scènes d’El-Khalia se reproduisent à Ghaza ». Lors de cette rencontre, le Pr. Mahmoud Allali a présenté une communication intitulée « L’extermination collective, une doctrine militaire commune entre l’occupation française et sioniste », soulignant l’utilisation par la France coloniale de l’extermination massive en tant que doctrine militaire, avec des parallèles tirés des événements actuels à Ghaza.
Concernant les atrocités à Laghouat, l’universitaire Aïssa Bougrine a abordé les enfumades de l’armée coloniale en 1852, déclarant que la France coloniale cherchait à faire de Laghouat un exemple en perpétrant ce crime collectif afin d’étouffer toute velléité de résistance dans d’autres régions du sud. La conférence a également rendu hommage à des membres de la famille révolutionnaire, dont les moudjahidine Abbou Guida et Touati Mustapha, ainsi que la famille du défunt moudjahid Kaddour El-Far.
L’événement, coordonné avec la radio Algérie internationale, a permis de mettre en lumière ces pages sombres de l’histoire tout en honorant ceux qui ont résisté face à l’oppression coloniale.
Lotfi.C