Au sein de la Commission des finances de l’Assemblée populaire nationale, un débat animé a pris place concernant le projet de loi de finances pour l’année 2024 en Algérie. Allal Bouteldja, député et membre de la Commission, a souligné que ce projet représente le budget annuel le plus conséquent depuis l’indépendance du pays. Lors de son intervention à l’émission « l’Invité de la rédaction » sur la Chaîne 3 de la radio algérienne, M. Bouteldja a mis en avant les grandes lignes de cette loi, mettant particulièrement l’accent sur les mesures visant à préserver le pouvoir d’achat des Algériens et à stimuler l’investissement économique public.
Selon le député, les indicateurs macroéconomiques favorables de l’Algérie permettent aux autorités publiques de mobiliser des ressources supplémentaires. Ces ressources sont notamment allouées à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens et à l’accélération des investissements publics, représentant 19% du budget global.
Outre la revalorisation des salaires, le Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2024 consacre une part importante, soit 51,7%, du budget de l’équipement au secteur du logement. Cette allocation vise à répondre à la demande croissante des Algériens et à améliorer leur qualité de vie. Bouteldja a précisé que plus de 460 000 unités de logement seront construites, dont près de 220 000 destinées à l’Agence nationale pour le développement de l’amélioration et du logement (AADL), 150 000 à des logements sociaux, et 100 000 aides allouées au logement rural.
En ce qui concerne l’investissement, le député a évoqué plusieurs mesures, dont la suppression de la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP), la réduction de la taxe de location, et la possibilité de passage de la concession à la session pour les projets achevés. Ces initiatives visent à dynamiser l’environnement économique et à encourager le développement des entreprises.
Farid.H.
