En une démonstration éclatante de la détermination du gouvernement algérien à assurer la souveraineté sanitaire du pays, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a révélé une avancée majeure. Lors d’une visite d’inspection à la mythique Pharmacie Centrale des Hôpitaux, véritable nerf de la guerre contre la pénurie médicamenteuse, il a annoncé que le stock stratégique national a atteint le seuil record de 60 milliards de dinars.Dans une articulation millimétrée entre rigueur budgétaire et exigence de qualité des soins, ce garde-fou pharaonique permettra d’assurer l’approvisionnement ininterrompu du précieux pays en molécules vitales.
Le membre du gouvernement s’est en effet félicité que cette monumentale réserve logistique assure désormais une couverture avoisinant les 94% des besoins nationaux en traitements anticancéreux, fer de lance de la lutte contre la redoutable maladie. Conscient des défis toujours renaissants, Abdelhak Saihi a néanmoins admis l’existence résiduelle de fluctuations ponctuelles n’excédant pas 6% dans la disponibilité des thérapies ciblées. Un aveu d’humilité vite balayé par la promesse de déployer un arsenal numérique de contrôle en temps réel pour circonscrire et juguler toute carence naissante.Au diapason de cette stratégie de prévoyance, le ministre a annoncé l’amorce d’un chantier hospitalier de haute lutte à El Harrach. Véritable campus médical dernier cri intégrant 120 lits, ce futur phare de l’oncologie offrira des équipements de pointe alliant champs magnétiques et sonothérapie pour réinventer la prise en charge holistique des cancers.Parachevant cette vision globale, Ali Aoun, son homologue de l’Industrie pharmaceutique, a réaffirmé l’ambition industrielle du pays avec 7 projets en gestation visant l’autonomie dans la production de chimiothérapies, dont 3 déjà sur les rails.Avec ces multiples fronts ouverts et cette détermination énergique, l’Algérie réaffirme sa volonté de bannir définitivement la pénurie des médicaments essentiels de son territoire. Une nouvelle épopée de souveraineté sanitaire se joue, sous le signe de l’autosuffisance et de l’excellence thérapeutique.
Farid B.