La 48e édition de la Conférence de coordination européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) a été marquée par la participation du Parti national rifain (PNR).
Ce dernier a saisi l’occasion pour exprimer la solidarité du peuple rifain avec la lutte sahraouie, tout en mettant en lumière sa propre quête de reconnaissance et de justice. Dans une déclaration à la presse, Oussama Redouane, membre du PNR, a affirmé que « le peuple rifain s’inspire de la résistance et de la détermination du peuple sahraoui dans sa lutte pour ses droits et la protection de ses ressources naturelles ». Il a également souligné que la question rifaine, longtemps absente des plateformes
internationales, mérite une attention accrue. Redouane a qualifié cette Conférence d’« occasion précieuse » pour établir des contacts avec des délégations de pays solidaires, notamment d’Afrique du Sud, du Zimbabwe, du Nicaragua, de Cuba et de l’Algérie, ainsi qu’avec des organisations internationales espagnoles et portugaises. Ces échanges permettent, selon lui, de sensibiliser la communauté internationale à la cause rifaine et de bâtir des alliances similaires à celles qui soutiennent les Sahraouis.
Rappelant que cette participation à l’Eucoco est la deuxième manifestation internationale à laquelle le PNR prend part, M. Redouane a évoqué une visite au Parlement sud-africain l’année dernière.
Lors de cette visite, des rencontres avec des représentants de partis politiques occupant 70 % des sièges parlementaires ont permis de présenter la question rifaine sous un jour nouveau. Il a souligné que ces efforts visent à obtenir une reconnaissance officielle du PNR et de sa lutte pour les droits du peuple rifain, soumis à l’occupation depuis 1912, d’abord sous le protectorat espagnol, puis sous la colonisation
marocaine. edouane a dénoncé les violations systématiques dont est victime le peuple rifain, évoquant des déplacements forcés, une marginalisation économique et un exil massif.
Selon lui, « plus de la moitié du peuple rifain vit en dehors de ses terres ancestrales, conséquence d’un changement démographique orchestré qui constitue un crime contre l’humanité ».Malgré les défis, il a affirmé avec conviction que « le peuple rifain, épris de liberté et de justice, considère l’indépendance
comme une destinée inéluctable » .
l M.M.