Dans un plaidoyer ferme pour le redécoupage administratif, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu’il s’agissait d’une « nécessité inéluctable » pour rétablir l’équilibre entre les communes rurales et urbaines, et ainsi consacrer le principe de la pratique démocratique à travers le pays. Lors d’une rencontre avec des représentants de la société civile à Tizi Ouzou, retransmise dans un documentaire diffusé samedi soir, le chef de l’État a souligné que l’état actuel du développement nécessitait de trouver cet équilibre afin de garantir une réelle démocratie locale. « La démocratie commence par la commune », a insisté Tebboune, appelant à « ouvrir le dossier du découpage administratif, sinon nous allons encore perdre du temps ». Il a déploré que les promesses électorales des candidats aux élections locales se heurtent souvent à une réalité différente sur le terrain. Le président a qualifié le dossier du redécoupage de « priorité », assurant que les nouveaux codes communal et de wilaya permettront d’atteindre l’équilibre requis entre zones rurales et urbaines, consacrant ainsi le principe d’un développement harmonieux à travers toutes les régions du pays. « Le développement est un droit pour chaque citoyen algérien », a-t-il martelé.
Plaidant pour une approche pragmatique, Tebboune a appelé à laisser les techniciens mener les études approfondies nécessaires, en citant les « expériences de projets mort-nés » qui ont dû être reconvertis par le passé.
Sur le plan économique, le chef de l’État a réaffirmé l’orientation vers l’économie de marché, où l’investisseur joue un rôle central, soutenu par l’État qui lève les obstacles bureaucratiques. « Nous avons ouvert la voie aux Algériens pour qu’ils contribuent au développement », s’est-il félicité.
Concernant l’allocation aux femmes au foyer, Tebboune l’a qualifiée de participation à la « Solidarité nationale » visant à améliorer leur situation matérielle. Le documentaire est également revenu sur l’inauguration par le président de plusieurs projets de développement à Tizi Ouzou, dont le stade Moudjahid Hocine-Aït Ahmed, après 14 ans d’attente et « une phase de gestion lamentable » n
Farid B.