Remaniement gouvernemental déjà annoncé par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, ne saurait tarder, avec l’adoption du projet de loi de finances 2025 par l’APN, en attendant son adoption par le Conseil de la nation ce samedi.
Tebboune avait demandé au gouvernement de surseoir à sa démission au lendemain de son élection pour un deuxième mandat, maintenant ainsi l’Exécutif pour opérer notamment les rentrées scolaires, universitaires et préparer le PLF 2025. Toutes ces étapes étant franchies, après le vote ce samedi du PLF par les sénateurs, le remaniement n’est donc qu’une question de temps.
« Le remaniement gouvernemental aura lieu avant la fin de cette année, après l’adoption de la loi de finances à l’Assemblée populaire nationale, pour lancer une nouvelle phase en 2025», avait annoncé le Président Tebboune lors de sa dernière entrevue avec la presse nationale.
Le remaniement sera-t-il profond ou concernera-t-il quelques ministres ? Les partis politiques ayant soutenu sa candidature au second mandat feront-ils partie du nouveau gouvernement ?
M. Tebboune avait déjà affirmé qu’«il n’y a aucun lien entre la participation des partis à la campagne électorale et la composition du gouvernement ».
« Le prochain gouvernement ne sera pas forcément technocratique, mais il est essentiel que ses membres aient une expérience leur permettant de contribuer efficacement au développement de la nation», a expliqué le Président, précisant que « les ministres qui ont démontré des compétences et servi le peuple poursuivront leur mission, tandis que ceux qui ont montré des limites dans leur travail devront faire face à un changement inévitable».
En tout cas, les nouveaux ministres sont attendus pour appliquer avec plus de rigueur les engagements électoraux du chef de l’Etat. Ce dernier devra présenter son bilan avant la fin de l’année devant les deux chambres du Parlement réunies en session extraordinaire. Dans son discours prononcé après sa prestation
de serment au Palais des nations, il avait précisé que, perpétuant la bonne tradition qu’il a instituée, « il prononcera, avant la fin de l’année, un discours à la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en session extraordinaire », lors duquel il présentera « tous les détails relatifs au second mandat, ainsi que le bilan économique et financier du premier mandat » .
Fateh H.
