Dans un événement marquant pour la prise en charge du cancer en Algérie, le ministère de la Santé a annoncé dimanche l’approbation finale des traitements consensuels en oncologie, qui entreront en vigueur dès septembre prochain à travers l’ensemble des établissements hospitaliers et médicaux du pays. Intervenant à cette occasion, le ministre Abdelhak Saihi a salué « cet effort considérable » et souligné les avantages de ces protocoles unifiés, qui « permettront d’économiser du temps et de l’argent » dans la gestion des soins oncologiques. Le processus derrière ces traitements consensuels implique une cellule au niveau de chaque hôpital, composée du médecin traitant, de l’administration et du pharmacien, ce dernier jouant un rôle crucial selon M. Saihi.
De son côté, le Professeur Adda Bounedjar, président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, a révélé que pas moins de « 25 protocoles thérapeutiques consensuels en oncologie » ont été élaborés de manière coordonnée avec les chefs de service d’oncologie à l’échelle nationale, après 18 mois d’un travail minutieux. « L’objectif est d’unifier la méthode de traitement sur tout le territoire national à partir du 1er septembre prochain, afin que tous les patients soient traités selon un même schéma thérapeutique de référence », a expliqué le Professeur Bounedjar.
Rassurant sur la disponibilité de la plupart des médicaments en pharmacie, le coordonnateur national des oncologues a annoncé que ces nouveaux protocoles seront accessibles en version numérique sur les sites du ministère et des sociétés scientifiques, ainsi que sous forme d’application mobile, en plus du format papier classique.
Le ministère de la Santé approuve les traitements consensuels en oncologie
