Le régime du Makhzen, fragile et corrompu, repose sur une économie de prédation et de favoritisme.
À l’image de ses dirigeants, tels que l’oligarque à la tête du gouvernement, l’influence du régime est nourrie par des conflits d’intérêts, notamment autour des ressources naturelles. La récente vente discrète du château de Gretz-Armainvilliers en France, une demeure somptueuse acquise par Hassan II et transformée sous son règne, incarne les excès financiers de la monarchie. Estimée à 180 millions d’euros, cette propriété, d’une superficie de 9 000 m² avec près de 100 pièces, met en lumière la fortune colossale amassée par la famille royale, dont Mohamed VI qui détient une fortune personnelle de 6 milliards d’euros. Ce château, l’un des symboles de l’opulence royale, offre également un vaste domaine de 1 000 hectares et plusieurs infrastructures d’exception. Ces extravagances soulignent les dérives et les tensions sociales qui fragilisent de plus en plus ce régime .