La « Déclaration Le projet du gazoduc transsaharien (TSGP) représente un jalon majeur dans l’histoire de la coopération énergétique et économique entre l’Afrique et l’Europe. Avec ses 4.000 kilomètres de long, reliant le Nigeria aux côtes algériennes à travers le Niger, le TSGP offre une opportunité sans précédent de diversification des sources d’approvisionnement énergétique pour l’Europe tout en stimulant le développement économique des pays traversés. Un projet aux multiples avantages Les retombées économiques du TSGP sont considérables. En plus de stimuler les économies des pays traversés, le projet créera des emplois tout au long de sa chaîne de valeur, de la construction à l’exploitation. De plus, il renforcera la coopération régionale entre les pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, favorisant ainsi la stabilité et le développement dans ces régions.
Les tentatives de sabotage du Maroc
Cependant, malgré ces avancées, le projet du TSGP n’a pas été à l’abri d’obstacles, dont certains proviennent du Maroc. Bien que non impliqué dans le projet, le Maroc a cherché à le saboter pour des raisons géopolitiques et économiques. Le Maroc, qui ambitionne de devenir un hub énergétique régional, voit le TSGP comme une menace à ses propres projets gaziers. Ainsi, le royaume chérifien a multiplié les initiatives pour discréditer et retarder le TSGP. Cela inclut des campagnes de lobbying auprès des pays participants et des institutions internationales, ainsi que le soutien à des groupes armés dans la région du Sahel pour créer une instabilité sécuritaire et retarder la construction du gazoduc. De plus, le Maroc a tenté de détournement des investisseurs vers son propre projet de gazoduc, le « gazoduc Maroc-Nigéria », en mettant en avant sa propre vision stratégique pour l’avenir énergétique de la région. Malgré les obstacles et les tentatives de sabotage du Maroc, le projet du gazoduc transsaharien reste une initiative prometteuse pour l’Afrique et l’Europe. Sa réalisation contribuera à la sécurité énergétique, au développement économique et à la coopération régionale. Il est impératif que les pays impliqués maintiennent leur engagement envers le TSGP et coopèrent étroitement pour surmonter les défis restants. En dépit des ambitions contraires de certains acteurs, le TSGP devrait être achevé d’ici 2027, ouvrant ainsi la voie à un avenir énergétique plus sûr et plus prospère pour toute la région.
Khemissi. M..