Le deal honteux de Macron sur le Sahara occidental: Symbole d’un néocolonialisme rampant

Hacene Kacimi, fin analyste des questions géostratégiques, a dénoncé, hier mardi, lors de son passage à la Chaine3, de la Radio Nationale, avec vigueur la récente reconnaissance par Emmanuel Macron du prétendu « plan d’autonomie » marocain pour le Sahara occidental.
Selon lui, cette décision inqualifiable n’obéit qu’à des desseins éphémères et relève d’un « marché de dupes néocolonial » indigne de la France. Pour comprendre ce scandaleux revirement, M. Kacimi pointe du doigt les piètres résultats d’Emmanuel Macron aux législatives. Privé de majorité, le président français se serait vu contraint de conclure des « alliances secrètes » avec l’extrême droite afin d’éviter un président de l’Assemblée issu du Front populaire. Compromission d’autant plus choquante que cette frange politique est notoirement financée par le Maroc, via « la drogue et le blanchiment d’argent ».
En échange de ce soutien, l’extrême droite aurait exigé du locataire de l’Élysée qu’il avalise la « souveraineté » marocaine sur le territoire sahraoui, allant à l’encontre du droit international et de la légalité onusienne.
Kacimi souligne par ailleurs les liens douteux entretenus par certains hauts responsables français avec le Makhzen, évoquant les « vacances offertes » à l’ex-Première ministre Élisabeth Borne ou le financement notoire de personnalités d’extrême droite comme Éric Ciotti. Une promiscuité malsaine qui pourrait bien un jour déclencher « des scandales retentissants » devant la justice hexagonale. Selon le spécialiste, cette nouvelle trahison occidentale à l’égard de la cause sahraouie s’inscrit dans une « dynamique néocoloniale » plus vaste, visant à contester l’ordre international émergent et à réprimer les pays qui défendent leur souveraineté comme l’Algérie. Celle-ci subit d’ailleurs « des cabales de tous types », y compris dans le domaine sportif avec le « dénigrement d’une violence inouïe » des athlètes algériennes. Kacimi pointe du doigt un « impérialisme nouveau » qui, plutôt que de s’appuyer sur le droit international, cherche à redessiner les frontières et les zones d’influence « par les rapports de force et la violence ».
Une stratégie déstabilisatrice générant d’immenses « dégâts » humains et menaçant la sécurité des États et des populations. Selon l’analyste, ce néocolonialisme belligérant trouve son épicentre dans « l’idéologie sioniste subversive », devenue le « courant idéologique dominateur » qui sème le chaos au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et partout où les intérêts des grandes puissances sont remis en cause.
Une idéologie mortifère « à l’origine de la déstabilisation du monde » et constituant une sérieuse menace pour « la paix mondiale ». Face à ces dérives nauséabondes, M. Kacimi appelle à dénoncer avec force ces manœuvres déstabilisatrices d’un néocolonialisme exacerbé, porteur des germes d’un nouveau chaos mondial au seul profit d’une oligarchie prédatrice .

Khemissi.M.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *