En ces temps modernes, où la préservation de la santé individuelle et collective revêt une importance primordiale, les autorités compétentes ont jugé nécessaire d’instaurer un cadre réglementaire rigoureux encadrant l’union matrimoniale. C’est ainsi qu’un décret exécutif récemment promulgué, publié dans les colonnes vénérables du Journal Officiel, définit les nouvelles conditions relatives à l’obtention du certificat médical prénuptial.Ce document, fruit d’une réflexion approfondie et d’une volonté ferme de prévenir les risques sanitaires inhérents à l’engagement conjugal, impose la réalisation d’un ensemble d’examens médicaux et d’analyses rigoureuses. Leur finalité est triple : dépister les maladies transmissibles, identifier les facteurs de risque susceptibles de compliquer une éventuelle grossesse, et informer les futurs époux sur les questions cruciales de la santé reproductive et de la planification familiale.Cette procédure, empreinte de solennité, est confiée à la compétence avisée d’un médecin généraliste. Après une consultation individuelle minutieuse, ce dernier délivrera à chacune des parties un certificat médical prénuptial, dont le modèle est annexé au décret, attestant de la réalisation des examens requis.Parmi ces examens figurent l’analyse des antécédents familiaux et personnels de maladies chroniques, génétiques ou de malformations, telles que les anomalies chromosomiques, les maladies génétiques et les cardiopathies congénitales. Il convient également de mesurer la tension artérielle, le poids et la taille des futurs époux, ainsi que de procéder à un examen clinique complet.Les analyses biologiques revêtent un caractère obligatoire, notamment la détermination du groupe sanguin, ainsi que les sérologies pour la toxoplasmose, la rubéole et la syphilis. D’autres analyses sont vivement recommandées, telles que les sérologies pour l’hépatite B, l’hépatite C, et le dépistage du virus de l’immunodéficience humaine.En outre, si des symptômes ou des signes particuliers venaient à être détectés, le médecin pourrait requérir des analyses supplémentaires, notamment pour détecter la présence de maladies sexuellement transmissibles. Il est également conseillé de vérifier le carnet de santé afin d’évaluer l’état des vaccinations contre des maladies telles que le tétanos, la tuberculose, la poliomyélite, la rougeole et la coqueluche.Enfin, conformément aux dispositions de ce décret, le fonctionnaire de l’état civil ne pourra établir l’acte de mariage qu’après présentation d’un certificat médical daté de moins de trois mois. Néanmoins, il ne sera pas autorisé à refuser l’établissement de l’acte pour des raisons médicales, si les futurs époux, malgré tout, persistent dans leur volonté de s’unir .
Malik.M.
Le Certificat Médical Prénuptial :Une nouvelle réglementation garante de la santé conjugale
