L’annonce surprenante de l’avancement de l’élection présidentielle à septembre 2024 a suscité diverses réactions, déconcertant certains et démontrant la maîtrise stratégique du Président Tebboune sur le timing politique. Cette décision, bien que brutale dans sa forme, s’inscrit dans une logique de normalisation et de stabilité institutionnelle, marquant ainsi un retour à la tradition démocratique et constitutionnelle après les perturbations causées par les événements politiques de 2019.
L’Algérie, après avoir traversé une période de crise et d’incertitude, semble retrouver son équilibre sous la présidence de Tebboune. Cette annonce témoigne du souci du président de restaurer la
stabilité de l’État et de ses institutions, même au prix de raccourcir son propre mandat.
Un aspect crucial de cette décision réside dans le retour au peuple comme acteur principal du processus politique. En accordant sa confiance aux citoyens et en comptant sur leur jugement éclairé, Tebboune renforce le lien direct entre le pouvoir et la population, éliminant ainsi le besoin
d’intermédiaires ou de filtres. Sur le plan géopolitique, cette décision peut être interprétée comme une réponse aux défis et aux menaces extérieures auxquels l’Algérie est confrontée. En anticipant les turbulences potentielles et en renforçant l’unité intérieure, le pays envoie un message de fermeté à ses partenaires et à ses adversaires. Enfin, cette annonce met en lumière le dévouement personnel du président Tebboune envers son pays. Son engagement envers les promesses faites au peuple et sa détermination à mener à bien sa mission présidentielle sont incontestables. Malgré les obstacles rencontrés, Tebboune demeure concentré sur la réalisation des aspirations de la population et sur la construction d’une « Algérie Nouvelle » résiliente et prospère.
Khemissi.M.
L’Algérie vers une nouvelle ère : Les enjeux de la présidentielle anticipée
