L’Algérie, une force pour la paix et la justice

 

 

Par Rachid Moussaoui

La 78e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies s’est ouverte à New York en présence des dirigeants du monde entier.L’Algérie est présente dans ce concert des nations et est représentée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Cette assemblée est très attendue en ces temps où la situation internationale est marquée par des tensions et des conflits provoquant des répercussions néfastes sur l’économie mondiale et la stabilité des pays. Plusieurs défis mondiaux à l’instar de la paix, du progrès et du bien-être ont été débattus lors des travaux de cette session de l’AG de l’ONU et les participants vont relancer l’agenda de développement durable, arrêté en 2015.

D’autres points, aussi importants, sont portés par la voix de l’Algérie à l’ONU, tels que la question palestinienne, l’autodétermination du Sahara occidental, la situation au Sahel et le nouvel ordre mondial. Et pour ce faire, le président Tebboune a déployé, avant l’entame de cette session, d’intenses activités politique et diplomatique en marge de cette assemblée générale des nations unis. Le Chef de l’Etat a effectué des rencontres et des entretiens avec plusieurs chefs d’Etat où la coopération bilatérale et les questions internationales et régionales ont été à l’ordre du jour. A ce titre, le président Tebboune avait reçu au siège de sa résidence à New York ses homologues palestinien, suisse, iranien et ghanéen. Des rencontres entre les dirigeants de pays participants, avant le début de l’assemblée générale, qui mettent en évidence l’importance des relations bilatérales ainsi que des questions internationales et régionales, et aussi l’engagement du président Tebboune dans les enjeux politique et économique de cette session de l’assemblée générale de l’ONU.

 

L’Algérie, qui sera membre non permanent du conseil de sécurité à partir de janvier prochain, portera en permanence et fortement la voix de la paix et de la justice dans le monde. Imprégnée par son passé diplomatique et son expérience dans la résolution des crises politiques dans le monde, l’Algérie est prête à s’engager dans la voie de la paix au détriment des conflits qui provoquent le chaos et la misère des populations.

Déjà, en 1980, les otages américains à Téhéran ont été libérés grâce à la diplomatie algérienne ; les conflits entre l’Ethiopie et l’Erythrée, et entre l’Irak et l’Iran ont été réglés suite à l’intervention diplomatique algérienne. Et dernièrement, l’Algérie a évité une intervention militaire étrangère au Niger en mettant en priorité la négociation politique au détriment de la solution militaire. La volonté et l’engagement pour la paix sont les points forts de la politique algérienne pour contribuer aux efforts visant à résoudre les conflits dans la région et dans le monde.

L’heure est venue de relever de nombreux défis mondiaux, tels que les conflits et les tensions en Afrique et dans le monde arabe, la lutte contre les changements climatiques, la réduction des inégalités, la promotion de la justice sociale et le renforcement de la sécurité internationale.

Lors de cette assemblée générale et dans son discours prononcé en plénière, le président Tebboune a mis l’accent sur la réforme du conseil de sécurité de l’ONU tout en insistant sur l’octroi à la Palestine d’un statut de membre à part entière de l’assemblée générale de cette institution internationale. Un rappel à la communauté internationale des droits palestiniens bafoués qui restent toujours en deçà des aspirations et des causes justes dans le monde. L’Algérie œuvre à donner davantage de crédit aux résolutions de l’ONU dans certains dossiers, comme la question palestinienne, la colonisation du Sahara occidental, les crises et conflits en Libye et au Sahel. Une chose est certaine, le président Tebboune a fait entendre la voix de l’Algérie, ce qui la place comme une force de paix et de justice dans le concert international.