Par Rachid Moussaoui
Deux années après le début de la crise sanitaire, les structures administratives, économiques et sociales du pays fonctionnent à un niveau appréciable, loin des pronostics défaitistes lancés çà et là en début de la pandémie. Même si cette maladie contagieuse et mortelle a ébranlé les comptes de l’Etat et ceux des ménages les plus précaires, à l’instar des pays les plus puissants au monde, l’Algérie s’en sort la tête haute en dépit des conséquences de la crise sanitaire et économique qui sévissent dans le monde entier.
Parallèlement à cette situation difficile, sanitaire et économique, pas facile à gérer en ces temps de crise mondiale, les Algériens, en majorité, ont suivi les instructions sanitaires des pouvoirs publics, et ont été à la hauteur par leur responsabilité individuelle, leur volonté politique à l’apaisement et à la défense de la stabilité du pays. Même si d’autres Algériens marchent encore chaque vendredi et expriment leurs idées et leur opposition à la politique du pouvoir en place, sans heurts, sans casse et sous la protection des services de sécurité.Il est clair que la stabilité du pays passe par le respect de la loi et par la volonté politique du peuplequi sera exprimée lors des élections législatives prévues le 12 juin prochain.
Certains partis ont appelé au boycott, mais de nombreux autres partis et personnalités politiques ont retiré les documents de participation. Selon le président de l’ANIE (Autorité nationale indépendante des élections), Mohamed Chorfi, plus de 1000 formulaires de candidature ont été retirés par les représentants des partis et les candidats indépendants. C’est dire l’engouement manifesté par une partie de la classe politique et de la société civile à ce rendez-vous électoral important qui va déterminer les représentants du peuple au sein du parlement, et à travers cette institution sortira un gouvernement issu de la majorité.
Dans un autre chapitre, et dans le cadre économique, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé cette semaineles opérateurs à «changer de modèle de développement économique » en rompant avec les anciens modes pour «sortir de l’économie de rente et aller vers une économie diversifiée et productrice de richesse». Dans le même sillage, et dans le cadre de l’Economie de la connaissance, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé les entreprises notamment du secteur industriel à accompagner les chercheurs et créateurs dans la concrétisation de leurs projets innovants afin de développer l’économie du pays. Des signaux prometteurs en direction des investisseurs nationaux et internationaux afin de créer les conditions de la création de l’emploi et de la richesse, vecteurs importants pour la promotion et la relance de l’économie du pays.Après la bataille sanitaire, vient la bataille économique dans un environnement de stabilités politique et sociale. C’est en fait la nouvelle Algérie qui semble émerger au-dessus de tant d’obstacles d’ordre sanitaire, économique et géopolitique; C’est l’Algérie en marche.