L’Algérie a décidé samedi l’envoi d’urgence d’importantes aides humanitaires à la bande de Ghaza, qui subit depuis le 7 octobre l’agression criminelle de l’entité sioniste qui a fait plus de 4400 morts. Les aides algériennes seront acheminées vers l’aéroport égyptien d’El-Arish, pour la faire parvenir à la bande de Ghaza, via le poste-frontière de Rafah, à travers un pont aérien composé de plusieurs avions relevant des Forces aériennes de l’Armée nationale populaire (ANP).
« Sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a décidé d’envoyer en urgence d’importantes aides humanitaires vers l’Aéroport El-Arich en République arabe d’Egypte, pays frère, pour les introduire dans la bande de Ghaza via le terminal de Rafah », indique la Présidence de la République dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
« Ces aides urgentes expriment l’engagement de solidarité inconditionnelle et illimitée de l’Algérie, dirigeants et peuple, envers le peuple palestinien frère, victime de l’agression continue notamment dans la bande de Ghaza, perpétrée par les forces de l’occupation sur fond d’un blocus total et inique », conclut le communiqué.
L’aide humanitaire entre à Ghaza via le poste-frontière de Rafah
Ce samedi, 20 camions chargés d’aide humanitaire sont entrés à Ghaza à travers le poste-frontière de Rafah (Egypte), après un blocus complet de deux semaines imposé par l’entité sioniste qui mène une agression meurtrière contre l’enclave palestinienne.
Ces camions du Croissant-Rouge égyptien, qui se charge de l’acheminement de l’aide des différentes agences de l’ONU, ont traversé l’immense porte du poste-frontière au 15e jour de l’agression sioniste contre Ghaza, alors que des tonnes d’aide s’entassent depuis des jours dans l’attente d’un passage vers les 2,4 millions de Ghazaouis, pour moitié des enfants et adolescents, privés d’eau, d’électricité ou de carburant.
Ce nombre de camions reste toutefois insuffisant selon l’ONU qui estime à au moins 100 camions par jour les besoins des Ghazaouis. Avant cette agression, ils dépendaient déjà pour 60% d’entre eux de l’aide alimentaire internationale.