Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a tenu ce dimanche une réunion avec les directeurs des chaînes de télévision publiques et privées. Laagab a déclaré que « Nous avons voulu cette réunion tôt pour examiner ce que diffusent les chaînes pendant le mois sacré », soulignant que « la supervision ne se fait pas en fonction de l’impact des médias sociaux, mais sur la base des rapports du Comité de surveillance ».
Il a souligné que son secteur est au service des citoyens et qu’il est possible de remédier aux erreurs en fonction des observations et des réactions des citoyens. Le ministre a ajouté que certaines émissions contenaient des séquences inappropriées et non conformes aux traditions sociales algériennes et au caractère sacré du mois sacré, des séquences silencieuses qui auraient pu être supprimées sans affecter le scénario. Mohamed Laagab a souligné que la production télévisuelle est un acte créatif et que l’absence de créativité est un problème, les chaînes pouvant critiquer la société, mais de manière appropriée.
Il a également affirmé que la plupart des chaînes ont dépassé les limites professionnelles et éthiques, notant que la série télévisée est devenue celle qui coupe la publicité et non l’inverse.
F.H.