La diplomatie algérienne puise ses racines dans les sillons de la glorieuse Révolution libératrice. Dès le déclenchement de la guerre d’indépendance, les vaillants moudjahidines du Front de Libération Nationale (FLN) ont mené un combat acharné non seulement sur le champ de bataille, mais aussi sur la scène internationale. Une véritable « révolution diplomatique » qui a permis d’inscrire la question algérienne à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations Unies dès l’automne 1955.Selon le témoignage de l’ancien diplomate Noureddine Djoudi, cette percée diplomatique est le fruit du travail remarquable mené par des figures emblématiques telles que Abdelkader Chanderli, M’Hamed Yazid et Hocine Aït Ahmed. Chanderli, en particulier, a joué un rôle crucial en tissant des liens étroits avec la presse américaine et les syndicats influents, lui permettant d’obtenir le soutien de personnalités comme John F. Kennedy à la cause algérienne.Mais l’édification de la diplomatie algérienne fut un long chemin semé d’embûches. « Née dans la douleur et le sillage du combat pour l’indépendance », elle a dû se construire à partir de rien, sans ambassades ni protection diplomatique, grâce à l’action des simples représentants du FLN à travers le monde. Cette détermination a permis de créer un vaste mouvement de sympathie pour la révolution algérienne, incarné par la multiplication des associations d’amis de la révolution à travers le globe. Un héritage précieux que la diplomatie algérienne d’aujourd’hui continue d’honorer, restant fidèle aux principes adoptés pendant la guerre de libération.
Sous l’impulsion de Tebboune, la diplomatie algérienne connaît une « renaissance » remarquable. Sa voix est devenue plus audible, défendant avec fermeté les causes justes comme la question palestinienne et sahraouie. Un activisme salué au sein même du Conseil de sécurité de l’ONU, où l’ambassadeur Amar Bendjama a été « à la hauteur » de la mission qui lui a été confiée .
Malik.M