Dans une volonté d’adapter l’enseignement supérieur algérien aux enjeux de demain, le ministère a annoncé l’introduction de nouvelles spécialisations à la rentrée prochaine, notamment dans les domaines stratégiques de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies.
Comme l’a déclaré le conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdeldjebbar Daoudi, une « École nationale supérieure de cybersécurité » verra le jour au Pôle scientifique et technologique de Sidi Abdallah. Placée sous la double tutelle des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Défense, cette école d’élite accueillera les meilleurs bacheliers pour former une nouvelle génération de experts en sécurité numérique, garante de la « souveraineté numérique » du pays.
Dans une approche novatrice, les étudiants auront désormais la possibilité d’obtenir un double diplôme en seulement 3 ou 5 ans d’études. Une opportunité unique de se former simultanément dans deux spécialisations différentes et ainsi multiplier les débouchés professionnels.
Même le secteur médical n’échappe pas à cette révolution technologique.
Pas moins de 5 nouvelles formations seront proposées, dont la formation de médecins spécialisés en intelligence artificielle, traitement du big data ou encore en bio-informatique. Une première en Algérie qui permettra d’allier médecine et nouvelles technologies.
Enfin, pour répondre aux besoins des secteurs industriels clés du pays, de nouvelles spécialisations ont été ajoutées, comme l’ingénierie textile à l’Université de Relizane, capitale du textile algérien.
Cinq présentations dans le domaine des industries technologiques automobiles ont également été inscrites afin de préparer l’émergence d’une véritable base industrielle automobile nationale.
Avec ces nouvelles offres de formation à la pointe, l’Algérie entend bien former une jeunesse polyvalente et hautement qualifiée, capable de répondre aux défis technologiques de demain et de porter le développement économique du pays .
Malik.M.
