Le représentant permanent de l’Algérie aux Nations unies, Amar Bendjama, a averti mardi soir le Conseil de sécurité que la population de Gaza est au bord de la famine, appelant à une action urgente pour mettre fin à la tragédie. Lors d’une session du Conseil consacrée à la crise alimentaire dans la bande de Gaza, Bendjama a qualifié la situation d’« alarmante » et de « crime inhumain ». Il a souligné que si un cessez-le-feu n’est pas immédiatement déclaré, tous les habitants de Gaza seront confrontés à une insécurité alimentaire aiguë d’ici la fin du mois de février.
Fustigeant l’inaction du Conseil de sécurité, Bendjama a déclaré que les efforts humanitaires et les résolutions passées n’ont pas réussi à améliorer la situation. Il a martelé que « l’inertie du Conseil équivaut à une complicité dans la perpétration de ce crime ». Le représentant algérien a également mis en lumière les conséquences dévastatrices du blocus israélien sur Gaza. Il a averti que la fermeture des boulangeries et l’interdiction d’importer des denrées alimentaires et des médicaments menacent la vie de plus de 700 000 Palestiniens. Bendjama a conclu son intervention en soulignant que l’agression israélienne contre Gaza n’est pas une guerre contre le Hamas, mais une punition collective infligée à un peuple sans défense. Il a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à mettre fin à cette injustice flagrante. La session du Conseil de sécurité a été convoquée à la demande de l’Algérie, du Guyana, de la Suisse et de la Slovénie. Ce cri d’alarme de l’Algérie met en lumière la gravité de la situation à Gaza et l’urgence d’une action internationale pour sauver des vies n
Malik.M.