Dans la nouvelle ère que connaît l’Algérie sous la présidence de M. Abdelmadjid Tebboune, la lutte contre la corruption et la restauration de l’État de droit sont devenues des priorités absolues. Les récentes décisions de la Cour constitutionnelle, publiées dans le numéro 82 du Journal Officiel en date du 18 décembre 2024, témoignent de cette volonté inébranlable de faire prévaloir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, sans aucune considération du rang ou du statut des personnes impliquées.En levant l’immunité parlementaire de deux élus de la wilaya de Mila, un sénateur et un député, la Cour constitutionnelle a franchi une étape cruciale dans l’assainissement de la vie politique nationale. Ces décisions, empreintes d’un courage et d’une intégrité remarquables, ouvrent la voie à la justice pour poursuivre sans entraves les investigations et les procédures judiciaires à l’encontre de ces représentants du peuple, soupçonnés de graves dérives.Le sénateur, identifié sous les initiales B. C. A. W., fait l’objet d’accusations accablantes, allant de la manipulation foncière illégale à l’incitation à la violence contre les décisions des autorités publiques. Selon les preuves recueillies, il aurait détourné des terres agricoles à des fins lucratives, en créant illégalement des lotissements résidentiels. Pire encore, il aurait poussé des citoyens à s’opposer violemment à une décision du wali de Mila, entraînant des affrontements avec les forces de l’ordre.Quant au député B. A. I., les soupçons qui pèsent sur lui sont tout aussi graves, concernant notamment la contrebande de devises et le refus d’obtempérer aux convocations de la gendarmerie dans le cadre des investigations. Il est également accusé d’incitation à l’opposition violente contre les actes légaux de l’autorité publique, mettant ainsi en péril l’ordre et la sécurité publics.Ces décisions de la Cour constitutionnelle, rendues conformément aux dispositions de la Constitution, constituent un message fort et sans équivoque : l’Algérie nouvelle, sous l’impulsion du Président Tebboune, ne tolérera aucun abus de pouvoir, aucune forme de corruption, quel que soit le statut des personnes impliquées. Elles démontrent également la volonté des plus hautes instances du pays de rétablir la confiance des citoyens envers leurs représentants et les institutions de l’État.En permettant à la justice de poursuivre son œuvre sans entraves, ces décisions ouvrent la voie à un assainissement en profondeur de la sphère politique et institutionnelle algérienne. Elles constituent un pas décisif vers la consolidation de l’État de droit, gage de stabilité, de progrès et de prospérité pour l’Algérie et son peuple .
Malik.M.