Il tranchera demain sur sa position en prévision de la présidentielle anticipée: Heure de vérité pour le FFS

Après le Parti des travailleurs (PT), dont la candidature de Louisa Hanoune a été annoncée en début de semaine qui s’écoule, un autre parti politique de l’opposition devra trancher sur sa position en prévision de l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre, ce weekend.
Il s’agit du Front des Forces Socialistes (FFS), dont la session extraordinaire du Conseil national s’ouvre demain et se poursuivra samedi avec l’annonce de la décision. L’on sait de sources fiables du parti que l’option de la participation est presque acquise, car le boycott, cette fois-ci, n’a pas de place dans les projections du FFS. Désormais, c’est de la forme que prendra cette participation qu’il est question.
Présentera-t-il son propre candidat ? Soutiendra-t-il un autre candidat ou verra-t-on le FFS adhérer à une alliance autour d’un candidat de consensus ? Telles sont les options qui seront posées au débat entre membres du Conseil national du parti, organe délibérant entre deux congrès. Il s’agit donc d’une réunion décisive pour le FFS qui n’a jamais pris parts aux élections présidentielles depuis celle de 1999 lors de laquelle son chef historique, feu Hocine Aït Ahmed s’était retiré à la veille du scrutin avec les autres concurrents, laissant le candidat du pouvoir à l’époque, Abdelaziz Bouteflika, seul. «Quelque soit la décision du parti, le FFS fort par ses propositions exprime sa totale détermination à faire de ce rendez-vous avec la nation l’occasion d’ouvrir un large débat national qui ouvrira la voie à la pose des bases d’une Algérie solide, libre et prospère», avait expliqué précédemment le Premier secrétaire national, Youcef Aouchiche. Lors de sa dernière sortie à Tizi-Ouzou, à l’occasion d’un meeting populaire le 18 mai, Aouchiche a déclaré que l’Algérie était « à un tournant décisif ». « Jamais dans notre histoire, nous avons été
confrontés à des défis d’une telle ampleur, jamais nous n’avons été exposés à des menaces aussi graves ciblant notre sécurité nationale », a-t-il estimé, ajoutant que « plus que jamais, pouvoir, classe politique, syndicats et citoyens sont interpellés et mis devant leurs responsabilités pour faire face aux lourdes implications d’un monde en profonde mutation, où la force supplante le droit ; où les guerres et les bouleversements géostratégiques ne font que croître ». Des propos qui plaident dans le sens d’un engagement du FFS à marquer de sa propre empreinte le prochain rendez-vous électoral pour lequel trois chefs de partis ont déjà annoncé leur candidature : la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, le chef de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli au nom d’une coalition de partis, ainsi que la présidente de l’Union pour le changement et la démocratie (UCP), Zoubida Assoul. Au FFS, si l’option de la participation active est tranchée ce weekend, le nom de Hakim Belahcel, ancien premier secrétaire national, a toutes les chances de sortir du lot pour mener cette mission et représenter le parti dans
la course au palais d’El Mouradia .

Farid.B.

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