L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (HRW), a averti que toute évacuation forcée de la population de Rafah par l’entité sioniste, alors qu’elle se prépare à attaquer la ville, serait illégale et aurait des conséquences désastreuses.
Dans un communiqué publié vendredi sur son site, HRW affirme que « Rafah abrite actuellement la majeure partie de la population de la bande de Ghaza, dont 1,7 million de Palestiniens déplacés, et la situation devient plus désespérée, car les gens vivent dans des camps improvisés, où des tentes sont construites avec des matériaux fragiles dans des zones résidentielles surpeuplées ».
Human Rights Watch a mis en garde, déjà, contre « le risque croissant de déplacement forcé, qui constitue un crime de guerre ».
Pour conclure, l’ONG souligne que le fait de « forcer plus d’un million de Palestiniens déplacés à Rafah à évacuer à nouveau, sans un endroit sûr où aller, est illégal et aura des conséquences désastreuses ».
« Il n’y a pas d’endroit sûr où aller à Ghaza. La communauté internationale doit prendre les mesures nécessaires pour empêcher de nouveaux déplacements et atrocités », a-t-elle prévenu.