Les habitants de la bande «n’ont pas assez de nourriture ni d’eau potable», en raison de la poursuite de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave, a écrit, lundi, la porte-parole officielle de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Dans un message posté sur les réseaux sociaux repris par des médias, cette responsable humanitaire souligne, en outre, que cet état de fait est sciemment entretenu par l’occupation en vue de provoquer la famine dans l’enclave palestinienne. «La situation dans la bande de Ghaza est pire que jamais. Les gens se battent pour obtenir des morceaux de pain, tandis que le prix d’un sac de farine a dépassé les 200 dollars», contre 16 dollars avant le début de l’agression sioniste», précise-t-elle. Wateridge confirme, dans cette publication, que «les bombardements et les raids de l’armée d’occupation ne s’arrêtent jamais. Chaque jour qui passe, voire chaque heure, les souffrances des gens, ici, s’aggravent», témoigne-t-elle encore.
Risque constant de sécheresse et de maladies L’UNRWA a déclaré, dans un message sur la plateforme X et relayé, lundi, par l’agence de presse palestinienne Wafa, que «les habitants de Ghaza sont confrontés à un risque constant de sécheresse et de maladie en raison de l’arrêt des puits d’eau à cause d’un manque de carburant qui les empêche de travailler». «Rien que dans le nord de Ghaza assiégé, environ 70.000 personnes luttent pour obtenir de l’eau potable», ajoute l’agence de l’ONU expliquant que «ce droit humain fondamental reste hors de portée pour beaucoup». Dans cette publication, l’UNRWA souligne qu’ «il doit y avoir un cessez-le-feu maintenant».
Poursuite de l’agression génocidaire
Malgré cet appel et tant d’autres, les forces d’occupation sionistes poursuivent leur agression génocidaire contre Ghaza. Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés, lundi, dans un bombardement de l’armée sioniste sur une maison dans la région de Musabah à Rafah, au sud de la bande, selon l’agence de presse palestinienne qui cite des sources médicales.
Pour leur part, les ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien ont signalé que cinq personnes blessées avaient été évacuées à l’hôpital Al Awda, dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande, après un bombardement de l’artillerie de l’occupant sur plusieurs maisons. Depuis le 7 octobre 2023, l’agression génocidaire sioniste a fait plus de 44.200 martyrs et 104.500 blessés à Ghaza alors qu’en Cisjordanie occupée, plus de 740 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 6 200 autres ont été blessés durant cette période.
Mesures répressives en Cisjordanie
Les forces d’occupation poursuivaient leurs raids, lundi, sur le village d’Al-Mughayir, à l’est de Ramallah en Cisjordanie, pour la deuxième journée consécutive. Des sources sécuritaires, citées par Wafa, ont indiqué que les cours ont été suspendus dans les écoles du village pour le deuxième jour en raison de la poursuite de l’incursion. Elles ont ajouté que les forces d’occupation ont envoyé de nouveaux renforts militaires vers le village et y mènent une campagne d’arrestations.
Renforce les mesures militaires à Tubas et à El Qods
Par ailleurs, les forces d’occupation ont renforcé, lundi, leurs mesures militaires au point de contrôle de Tayasir, à l’est de Tubas, rapporte Wafa ajoutant que la barrière qui sépare Tubas de la vallée du Jourdain fait l’objet d’un renforcement militaire depuis plus d’un an, entravant la circulation des citoyens. De plus, les forces d’occupation sionistes ont renforcé leurs mesures militaires à proximité de la ville d’El Qods et ont entravé la circulation des citoyens au nord de la ville. Des sources locales, citée par Wafa, ont rapporté que l’armée d’occupation a installé un poste de contrôle volant au rond-point de la ville d’Al-Ram, au nord de la ville sainte, et a renforcé ses mesures militaires au point de contrôle de Qalandiya, ce qui a entravé la circulation des citoyens et leurs déplacements vers et depuis la ville .
R.I.