La faim à Ghaza a atteint des niveaux critiques, a affirmé, hier, l’UNRWA mettant en garde contre les répercussions de cette situation sur les habitants de la bande palestinienne.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) indique, dans un bref communiqué sur la plateforme X et relayé par l’agence de presse Wafa, que «la faim à Ghaza a atteint des niveaux critiques, les gens étant obligés de fouiller dans des déchets vieux de plusieurs semaines pour trouver des restes de nourriture».
À l’approche de l’hiver, « les conditions se détériorent rapidement. La survie est impossible sans aide humanitaire immédiate. Un cessez-le-feu doit être conclu maintenant», lance l’agence de l’ONU dans un communiqué sur la situation dans la bande palestinienne, victimes d’une agression sioniste génocidaire depuis octobre et de mesures des autorités d’occupation entravant l’arrivée de l’aide humanitaire .
Presque toutes les tentatives d’aide bloquées
Dans ce sillage, l’ONU affirme que l’entité sioniste bloque presque toutes les tentatives d’aide au nord de l’enclave. Le porte-parole adjoint de l’Organisation des Nations unies, Farhan Haq, citant les informations qu’il a reçues de ses collègues sur le terrain, a expliqué, mardi soir, que l’entité sioniste a bloqué la plupart de l’aide humanitaire vitale que l’ONU avait tenté d’acheminer tout au long du mois de novembre, rapporte Wafa mercredi.
Lors de la conférence de presse quotidienne, ce responsable onusien a, en outre, indiqué que l’ONU a fait 41 tentatives pour apporter de l’aide à cette zone, 37 ont été catégoriquement rejetées. Selon lui, les autres aides ont été bloquées après avoir reçu l’approbation ou bien en n’autorisant qu’une petite
partie à passer. Le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) souligne qu’en vertu du droit international humanitaire, les civils doivent être protégés et que les besoins essentiels à leur survie doivent être satisfaits. Le porte-parole onusien a, en outre, signalé que «les familles du nord de Ghaza, qui ont cherché sécurité et abri dans la ville de Ghaza, sont également confrontées à de graves pénuries de fournitures et de services, à une grave surpopulation et à de mauvaises conditions d’hygiène.
R.I.