Dans une ère où le numérique s’impose comme la clé de voûte du progrès, l’université algérienne opère une mue profonde. Les statistiques dévoilées par le ministre de l’Enseignement supérieur, Kamel Baddari, en témoignent : l’afflux massif des nouveaux bacheliers vers les filières d’avenir.
Cybersécurité et intelligence artificielle, les pierres angulaires de la révolution numérique, trustent les faveurs des plus brillants étudiants. Pas moins de 12 000 bacheliers, avec une moyenne égrenant les sommets à 18,25/20, ont déferlé sur la nouvelle école nationale de cybersécurité. Un engouement similaire pour l’école d’intelligence artificielle, où le sésame d’accès culmine à 18,64.
L’informatique dans son ensemble accueille plus de 21 900 nouveaux inscrits, les moyennes d’admission frôlant les 18/20 dans certains établissements prestigieux. Un vivier de compétences appelé à s’épanouir, avec plus de 62 000 diplômés en perspective pour 2025/2026, répondant ainsi aux ambitions numériques du pays. Si les sciences médicales demeurent très prisées, avec des moyennes oscillant entre 15,82 et 16,65, l’afflux s’est amplifié de près de 42% par rapport à l’année dernière, dopé par l’ouverture de 7 nouvelles annexes à travers le territoire. Preuve de l’attractivité renouvelée des études supérieures, 2143 bacheliers ont opté pour le système de double diplôme, récemment institué. Une dynamique porteuse, où 63% des lauréats du bac embrassent des filières scientifiques, augure d’un avenir prometteur pour une Algérie résolument tournée vers l’ère du savoir .
Malik.M.
