Le ministère de l’Enseignement supérieur dévoile une stratégie audacieuse pour répondre aux attentes des futurs médecins. Dans un élan de modernisation, plusieurs mesures structurantes sont annoncées, promettant une nette amélioration des conditions d’études.
En phase avec les revendications estudiantines, les autorités s’attaquent au délicat problème de la surpopulation dans les facultés. Après consultation des doyens, le nombre de 7 260 nouveaux inscrits en médecine est acté comme référence pour l’année à venir. Parallèlement, l’ouverture d’annexes universitaires, déconcentrées des facultés principales, permettra un meilleur maillage territorial des formations et une réduction des effectifs par site.
Une pierre angulaire du plan réside dans la revalorisation significative du système de bourses. Dès 2025, celles-ci seront revues à la hausse selon trois paliers, modulés en fonction de l’avancement dans le cursus. Les étudiants des années 6 et 7 bénéficieront notamment d’un apport financier conséquent, renforcé par une indemnité du ministère de la Santé estimée à 2 000 DZD. Autre avancée majeure, la situation des étudiants en stage clinique est spécifiquement prise en compte. Non seulement leurs indemnités de stage seront revalorisées, mais une prime d’exposition aux risques sanitaires leur sera octroyée.
Au total, leurs revenus mensuels ne devront pas être inférieurs à 17 000 DZD. Pour les stages en milieu professionnel, des compensations ont été inscrites dans un projet de décret, avec un minimum d’un jour par semaine.Cette panoplie de mesures ambitieuses témoigne de la détermination des pouvoirs publics à insuffler un nouvel élan aux études médicales. Un signal fort adressé à une frange d’étudiants particulièrement sollicités, appelés à jouer un rôle crucial pour la santé des générations futures .
Malik.M.