A mesure que la date du 7 septembre prochain approche, les candidats aux élections présidentielles anticipées se manifestent. Ainsi, et à moins de cinq mois de l’échéance, trois candidats, tous chefs de partis politiques agréés, ont déjà fait part de leur intention de présenter leur candidature.
La première candidate est la présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul. Le deuxième est le chef de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli et le dernier est le président du Rassemblement algérien (RA), Tarek Zeghdoud qui vient juste d’annoncer sa décision d’entrer en lice.
Dans un communiqué, Tarek Zeghdoud a expliqué sa décision par sa volonté de participer à l’animation de la vie politique du pays, dans le cadre du respect du multipartisme.
« J’ai l’honneur d’annoncer que j’ai décidé de présenter ma candidature et de préparer les élections présidentielles qui auront lieu en 2024 et ce, afin d’enrichir l’action politique dans notre pays et d’animer le pluralisme politique ainsi qu’à contribuer à la dynamique démocratique et permettre aux Algériens de choisir librement leur Président parmi de nombreux candidats », a expliqué M. Zeghdoud dans son communiqué.
Zoubida Assoul, première femme à annoncer son intention de participer à la course présidentielle, en attendant de connaître la position de la secrétaire générale du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a justifié sa décision par son ambition d’apporter le changement dans le pays.
Ancienne magistrate et avocate, Zoubida Assoul participe pour la première fois à une échéance électorale. Quant à Belkacem Sahli, il a annoncé sa candidature au nom d’une coalition regroupant plusieurs petits partis politiques.
Le chef de l’ANR a convoqué une conférence politique en présence de responsables de partis politiques ce vendredi pour annoncer la constitution d’une alliance pour la stabilité et les réformes. Les travaux de cette rencontre seront clôturés par une déclaration officielle du groupe appuyés du nom du candidat à l’investiture.
Un consensus s’est dégagé autour de la personne de Sahli, selon lui. Pour lui, le plus important n’est pas la compétition ou la personne mais plutôt le projet de société, la vision et le contenu du mandat présidentiel 2024-2029. Il suggère un candidat pour chaque grand courant, notamment conservateur, républicain, moderniste, islamiste et de gauche. Ces trois candidats déclarés seront
certainement suivis par d’autres candidatures au fur et à mesure que le rendez-vous du 7 septembre 2024 approche.
Fateh H.