Les jours et les semaines qui viennent seront décisifs pour deux partis politiques qui représentent deux courants majeurs de la vie politique nationale : le Front des forces socialistes (FFS), plus important parti du camp des démocrates, et le Mouvement de la société pour la paix (MSP), premier parti de la mouvance islamiste.
Les deux partis doivent trancher leurs positions par rapport à l’élection présidentielle anticipée convoquée pour le 7 septembre prochain au cours des prochains jours.
Le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, s’est exprimé sur le sujet hier, au siège national du parti, à l’occasion d’une rencontre dédiée à la journée internationale des travailleurs.
Il a annoncé que les instances du parti prendraient position en toute souveraineté et responsabilité lors de la prochaine réunion du Conseil national qui devrait intervenir
avant la fin du mois de Mai.
Il a ajouté que le FFS souhaiterait que le scrutin se déroule dans un climat d’ouverture et de libre débat. « Quelque soit la décision du parti, le FFS fort par ses propositions exprime sa totale détermination à faire de ce rendez-vous avec la nation l’occasion d’ouvrir un large débat national qui ouvrira la voie
à la pose des bases d’une Algérie solide, libre et prospère », a-t-il lancé. Pendant ce temps, le parti islamiste mobilise ses troupes en vue de se positionner. Le MSP qui estime que la prochaine élection présidentielle constituait une échéance politique majeure pour le renforcement du processus de transition démocratique en Algérie, soutient que la conjoncture actuelle exigeait l’attachement à l’unité nationale, en œuvrant à la consolidation des valeurs et des constantes nationales, et en faisant face aux tentatives d’atteinte à la stabilité du pays. Depuis quelques jours, le parti a lancé un processus de consultation au niveau de ses structures en vue d’arrêter la décision finale qui sera présentée à la prochaine
session extraordinaire du Conseil consultatif national prévue le 24 et le 25 mai en cours. Les positions des ces deux partis sont parmi celles qui comptent dans le pays, du moment qu’ils sont les partis principaux des mouvances démocratique et islamiste. Pour le moment, trois partis ont annoncé leur participation au scrutin du 7 septembre avec leur propre candidat. Il s’agit du Parti des travailleurs (PT), de l’Alliance nationale républicaine (ANR) et du Rassemblement national (RA) .
Fateh H.