L’ex-ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a multiplié ses provocations à l’encontre de l’Algérie, alimentant les tensions entre les deux pays par de nouvelles déclarations controversées, cette fois-ci sur l’accord de 1968 régissant l’immigration et les visas.
Dans une récente interview au Figaro Magazine, il a suggéré des mesures extrêmes, telles que la fermeture des consulats algériens en France et l’abrogation de l’accord migratoire de 1968.Le cadre de cet accord, signé à une époque de coopération entre les deux nations, a pour principal objectif de faciliter les liens sociaux et familiaux entre les deux peuples. Il permet entre autres aux étudiants algériens de travailler en France et soutient le regroupement familial. Pourtant, Driencourt qualifie cet
accord de « privilège injuste » pour les Algériens, sans fondement réel ni données vérifiées.Ses affirmations, notamment l’argument selon lequel les Algériens représenteraient 40 % des migrants en France, sont en totale contradiction avec les chiffres officiels, qui montrent que la proportion ne dépasse pas 12 %. Cette distorsion de la réalité semble viser à justifier ses demandes sur la révision de l’accord et à accentuer les discriminations envers les ressortissants algériens. De plus, la proposition d’abroger l’accord de 1968 pourrait entraîner une rupture brutale des relations diplomatiques, risquant une grave détérioration des échanges entre les deux nations. Dans ses propos, Driencourt avance également des idées provocatrices telles que la fermeture des consulats algériens en France, une mesure de représailles totalement démesurée qui vise à créer des tensions inutiles et à semer la discorde.
De même, il suggère d’exercer une pression sur les réseaux financiers et immobiliers algériens, en oubliant que ces mêmes réseaux jouent un rôle clé dans la dynamisation de l’économie et le maintien des liens sociaux entre les deux pays.La politique migratoire qu’il défend, marquée par la réduction drastique des visas accordés, ne fait qu’accroître les divisions, ignorant les bases historiques d’amitié et de coopération entre l’Algérie et la France. Ces attaques incessantes vont à l’encontre des principes du dialogue et du respect mutuel, aggravant ainsi les tensions bilatérales qui risquent d’avoir des conséquences désastreuses pour l’avenir de la coopération entre ces deux nations .
Malik.M.