Le vice-président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Moncef Bouderba, a plaidé en faveur d’un « dialogue social inclusif » rassemblant toutes les parties prenantes, y compris les organisations patronales, les syndicats, et l’UGTA, afin de moderniser l’économie du pays. Il a souligné l’importance d’un dialogue renforcé et régulier avec les entités gouvernementales pour favoriser la communication dans le monde du travail. Bouderba a également appelé à la relance de la Tripartite pour permettre une évaluation complète et la définition d’une stratégie économique commune. Il a insisté sur la nécessité d’une digitalisation transparente de l’économie pour assurer l’égalité de traitement des opérateurs et des investisseurs devant la loi.
Selon lui, la digitalisation nécessite des objectifs clairs définis par le gouvernement en fonction des opportunités offertes pour l’Algérie. Il a souligné que l’évolution de la mentalité du patronat est nécessaire, notamment en ce qui concerne le partage équitable des richesses avec les travailleurs.
En rappelant l’engagement de l’Algérie envers les conventions internationales, Bouderba a insisté sur l’obligation des employeurs de garantir la protection sociale des travailleurs et de respecter la législation en vigueur. Il a encouragé le patronat à proposer des solutions constructives pour favoriser la création d’emplois et de richesses dans le pays.
F.H