Dialogue national, codes de commune et de wilaya, loi électorale…: Ce qui attend la classe politique en 2025

2024 tire à sa fin et 2025 arrivera demain, promettant de nombreux événements sur le plan politique. De la révision des codes communal et de wilaya à la révision de la loi électorale, en passant par la réforme de la loi sur les partis politiques et l’éventuel dialogue national, les chantiers politiques annoncés sont aussi nombreux qu’importants.
Plusieurs partis politiques ont appelé à la refonte du code des partis et de la loi électorale et 2025 pourrait apporter du nouveau en la matière.
Après le scandale de l’élection présidentielle anticipée et le cafouillage qui a marqué l’annonce des résultats par l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE), la révision de la loi régissant l’organisation des scrutins est devenue nécessaire.
C’est une revendication de nombreuses formations et le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune ne s’y oppose pas. C’est aussi le cas pour les codes communal et de wilaya. Une Commission nationale chargée d’élaborer les deux textes avait été installée et son travail a été remis à la présidence de la République. L’adoption des deux textes pourrait ouvrir la voie à la tenue d’élections locales anticipées, comme réclamé par le FFS. M. Tebboune n’a pas écarté la possibilité d’élections anticipées, conditionnées toutefois par l’entrée en vigueur des codes régissant le fonctionnement des collectivités locales.
Autre chantier attendu, la révision de la loi sur les partis politiques, évoquée elle aussi par le Premier magistrat du pays. Mais l’événement le plus attendu reste le dialogue national annoncé par le président de la République pour fin 2025 début 2026. Vu la conjoncture régionale, certains partis ont appelé à avancer la date de la tenue de ce dialogue. Cette question a été à abordée par le chef de l’Etat dans son discours devant les parlementaires.
Il a affirmé que le dialogue national prévu conformément à ses engagements sera à la hauteur des enjeux internes et renforcera les droits fondamentaux. Dans son discours à la Nation devant les deux chambres du Parlement au Palais des nations (Club des Pins), le président de la République a précisé que « la prochaine étape verra le lancement du dialogue politique auquel je me suis engagé, et qui sera à la hauteur des enjeux internes ».
Il a souhaité que ce dialogue national soit « profond et inclusif et non purement discursif », soulignant qu’il « renforcera les droits fondamentaux à travers les lois consacrées par la Constitution et la loi organique relative aux partis politiques et aux associations ».
« J’ai promis à la classe politique d’ouvrir un dialogue pour renforcer le front intérieur et cela se fera de manière organisée », a affirmé le président de la République.
Farid.B.

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