Défense des causes juste: L’offensive de l’Algérie à l’ONU

L’Algérie mène une offensive au sein du Conseil de sécurité de l’ONU dont elle est membre non permanent depuis janvier 2024, pour la défense des causes justes, en l’occurrence Sahraouie,Palestinienne et Libanaise. Ce dernier pays subi depuis plusieurs jours une agression criminelle de l’entité sioniste. Alger veut peser de tout son poids dans ces dossiers et saisit l’opportunité de son mandat au Conseil de sécurité pour lancer des actions allant dans le sens de la défense de ces causes et de la résolution pacifique et diplomatiques des conflits.
Ainsi, l’Algérie et la Slovénie viennent d’appeler à la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation humanitaire à Ghaza, ravagée par près d’un an d’agression sioniste génocidaire, alors que la mission algérienne auprès de l’ONU ne cesse de souligner à New York l’urgence d' »un cessez-le-feu immédiat » pour éviter une escalade des tensions dans la région du Moyen-Orient.
L’appel lancé avant-hier vendredi à cette réunion intervient au vu de la situation dangereuse à Ghaza, y compris les derniers développements sur le terrain. De nombreux appels dans ce sens ont été lancés par l’Algérie depuis son accession en janvier dernier au siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, et ce dans le cadre de ses démarches visant à soutenir le peuple palestinien et sa juste cause, et obtenir de ce fait un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave assiégée.
Lors de son intervention à une réunion du Conseil de sécurité, mercredi dernier à New York, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a dénoncé, également, l’agression sioniste en cours contre le Liban, déplorant le fait que l’incapacité du Conseil de sécurité à agir, a donné « carte blanche » à l’entité sioniste pour agresser le Liban tout en poursuivant ses crimes à Ghaza. Dans une autre démarche, l’Algérie avec les 9 autres membres élus du Conseil de sécurité ont exprimé dans une déclaration commune leur profonde préoccupation face à la recrudescence des tensions au Proche-Orient, dénonçant la spirale de violence actuelle.
Dans leur déclaration commune, les dix membres élus du Conseil de sécurité ont appelé à un arrêt immédiat des hostilités, et au respect, par toutes les parties, de leurs engagements en vertu du Droit international. Ils ont réaffirmé, à ce propos, que la solution diplomatique était le seul moyen pour aller de l’avant dans le processus de règlement des
différends, exhortant toutes les parties à privilégier le dialogue et la diplomatie tout en assurant la
protection des civils.
Auparavant, l’Algérie s’est distinguée par la défense de la cause Sahraouie, d’abord par la voix du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et ensuite le représentant permanent de l’Algérie, M. Bendjama. Lors de son intervention devant l’Assemblée générale de l’ONU, Ahmed Attaf a appelé à la décolonisation de la dernière colonie de l’Afrique, plaidant pour des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario afin d’aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination, conformément aux résolutions onusiennes. De son côté, Amar Bendjama, a recadré le représentant marocain en répondant à des accusations concernant une prétendue ingérence de l’Algérie. Il a rappelé que depuis son indépendance, l’Algérie a toujours défendu le droit inaliénable des peuples opprimés à l’autodétermination, s’interrogeant sur le fait que le représentant marocain ait cité l’Algérie vingt fois en dix minutes lors de son intervention liée à la question sahraouie .
Fateh H.

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