Crime sioniste a Ghaza :La CPI ordonne l’arrestation de Netanyahu et Gallant

La CPI contacte les États membres pour arrêter Netanyahu et Gallant, deux hauts responsables sionistes accusés d’avoir commis des crimes de guerre dans la bande palestinienne de Ghaza.
La Cour pénale internationale (CPI) contacte les États membres pour les arrêter immédiatement dès leur entrée dans leur territoire, selon le porte-parole de la Cour, Fadi al-Abdullah lors de sa participation à un programme de la télévision palestinienne, rapporte samedi l’agence de presse palestinienne Wafa. Il explique que la Cour a émis des mandats d’arrêt contre le premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahu, et l’ancien ministre de l’armée, dans son gouvernement, Yoav Gallant, après avoir constaté des motifs raisonnables que ces deux accusés ont commis des crimes de guerre contre les Palestiniens à Ghaza. Fadi al-Abdullah ajoute que la CPI contacte les États membres pour arrêter ces deux responsables sionistes dès qu’ils entrent sur leurs territoires.
Le porte-parole de la CPI souligne, selon la même source, que « la Cour a rendu sa décision et les États signataires de la Charte de Rome ont l’obligation d’appliquer cette décision et l’obligation de coopérer, y compris dans l’exécution des mandats d’arrêt et de détention». Selon lui, si des pays ont des objections ou des questions qui, selon eux, empêchent l’exécution des ordonnances de la Cour, «ils devraient communiquer avec les juges de la Cour».
Engagement de la Cour à s’acquitter des tâches qui lui sont confiées
L’intervenant souligne, également, que l’État de Palestine, membre observateur à l’ONU, a signé à la Charte de Rome, ce qui signifie que les crimes commis sur son territoire sont poursuivis même si l’État (entité sioniste) qui a commis ces crimes n’est pas signataire de la Charte. Il explique que la décision avait été rendue plusieurs mois après l’examen des diverses preuves et demandes, rapporte encore Wafa. Al-Abdullah ajoute que l’entité sioniste a demandé un appel de la décision, mais il revenait aux juges de la Cour de décider. Il rappelle que la présidente de la CPI et le procureur général ont été victimes de menaces et de harcèlement. Le porte-parole met l’accent, dans ce sillage, sur l’engagement de la Cour à s’acquitter des tâches qui lui sont confiées pour atteindre les objectifs pour lesquels elle a été créée, sans être affectée par les menaces sionistes. Ce porte-parole de la Cour note que les déclarations politiques qui entravent le travail du tribunal peuvent conduire leurs responsables à des poursuites judicaires.
Les personnes possédant appelées à communiquer avec la CPI
Le Bureau du procureur de la CPI est chargé de faire avancer les dossiers devant le tribunal, tandis que les personnes possédant des informations et des preuves susceptibles d’aider dans cette enquête devraient communiquer avec le Bureau et lui fournir ces informations, indique Al-Abdullah, selon Wafa.
D’après lui, le procureur général suit les preuves des crimes des colons et la situation des détenus palestiniens dans les prisons sionistes. Il affirme, selon la même source, que Netanyahu est souvent accusé d’utiliser la famine comme arme contre les civils et les détenus palestiniens. Al-Abdullah note, enfin, que les mandats d’arrêt demeureront en vigueur et ne sont pas annulés par prescription à moins que les juges n’en décident ainsi .
R.I

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *