Controverse en Italie : Un algérien perd sa nationalité pour avoir critiqué le conflit à Gaza

Le gouvernement italien a récemment retiré la nationalité à un citoyen algérien, connu sous le nom de Saïf, en raison de ses critiques exprimées sur le génocide à Gaza. Cet incident a suscité une vague d’indignation, notamment de la part de la députée italienne Stefania Ascari, qui a pris la défense de Saïf et dénoncé cette décision comme étant injuste.Saïf, qui réside en Italie depuis dix ans sous le statut de protection internationale, n’est accusé d’aucun crime. Cependant, il a été licencié de son poste d’enseignant dans un lycée à Rome, son domicile a été perquisitionné, et il a été placé en détention dans un centre de rétention à Ponte Galeria. Ce n’est que grâce à une mobilisation populaire qu’il a pu être libéré. Selon Ascari, cette répression est due aux opinions exprimées par Saïf lors d’une conversation textuelle où il critiquait la politique de Benjamin Netanyahu et dénonçait le meurtre de 17 000 enfants innocents dans le conflit à Gaza. La députée a qualifié cette décision de retrait de nationalité d’inacceptable, soulignant que Saïf jouit d’un casier judiciaire irréprochable et qu’il n’a jamais été impliqué dans aucune affaire criminelle ou civile. L’affaire de Saïf sera portée devant la justice, et s’il perd, il risque d’être expulsé d’Italie et renvoyé en Algérie. Ascari a fermement déclaré que l’expression d’une opinion politique ne devrait jamais justifier une expulsion ou le retrait du statut de réfugié, ajoutant que la constitution italienne protège la liberté d’expression pour tous, y compris les réfugiés .

N.C

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