L’ancien Premier ministre français, Dominique De Villepin, a mis en lumière la signification d’avoir l’Algérie au sein du Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent. Il s’exprimait lors d’une conférence intitulée « La nouvelle donne internationale », organisée à la Faculté des sciences de l’information et de la communication d’Alger. Alors qu’il abordait les nombreux conflits actuels à travers le monde, mettant en avant les actes du génocide perpétré par l’entité sioniste à Ghaza et à Rafah, M. De Villepin a salué le soutien constant de l’Algérie aux questions de justice au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Il a souligné que le monde est actuellement témoin d’une « logique de destruction ».
Abordant la reconnaissance internationale croissante de l’État palestinien, M. De Villepin a signalé les progrès qui ont été faits. Cependant, il a également soulevé son inquiétude sur la façon dont le territoire palestinien sera géré après le conflit, étant donné que Israël souhaite maintenir le contrôle. Faisant écho à son engagement antérieur pour la paix – notamment lorsqu’il s’est opposé à l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003 en tant que ministre des Affaires étrangères français – M. De Villepin a mis en exergue le rôle que l’Afrique devra jouer face à l’émergence de nouveaux blocs sur la scène mondiale. Selon lui, l’élimination des barrières, la mutualisation des infrastructures et l’extension des bases d’échanges et de modes de consommation permettraient aux pays africains de tirer leur épingle du jeu.
Fateh.H.
Conférence intitulée « La nouvelle donne inter nationale »: De Villepin salue l’Algérie au conseil de sécurité
