Circulation dans la Capitale : Une stratégie ambitieuse pour fluidifier la mobilité

La capitale algérienne, longtemps enlisée dans les encombrements routiers, se prépare à une véritable révolution en termes de mobilité urbaine. Les autorités compétentes ont élaboré une stratégie audacieuse, articulée autour de trois axes majeurs, visant à désengorger les artères saturées et à offrir aux citoyens une fluidité de déplacement digne d’une métropole moderne. Le premier axe, d’une importance cruciale, consiste à parachever le maillage du réseau routier principal. En interconnectant judicieusement les différents axes, une répartition harmonieuse du trafic sera assurée, évitant ainsi les engorgements excessifs sur certains tronçons. Cette vision globale et intégrée promet d’optimiser la circulation dans son ensemble. Le second axe s’attaque avec détermination aux points névralgiques, ces secteurs où la densité du trafic atteint des niveaux critiques. Grâce à des améliorations techniques ciblées, telles que la construction de carrefours et d’infrastructures de pointe, ces goulets d’étranglement seront progressivement résorbés, offrant un réel soulagement aux usagers de la route.Enfin, le troisième axe porte sur l’élargissement stratégique des axes routiers desservant les zones à forte densité de population et les pôles urbains clés. En augmentant la capacité d’accueil de ces voies essentielles, les autorités entendent faciliter les déplacements quotidiens des citoyens et favoriser un flux plus fluide au cœur même de la capitale.Cette stratégie globale se concrétise déjà sur le terrain, avec de nombreux projets en cours de réalisation. Parmi les chantiers emblématiques, on peut citer la sortie du centre d’enfouissement technique de Hamissi et la rocade de la résidence d’État de Zéralda, qui permettront de relier efficacement la route de contournement sud à la route nationale n°1. De même, les projets de la route des éléments et du carrefour entre Sidi M’Hamed et Bir Mourad Raïs formeront un axe structurant reliant l’est et l’ouest de la capitale. Parallèlement à ces efforts considérables dans le domaine routier, les autorités ont également pris en compte la nécessité de promouvoir des modes de transport alternatifs. Ainsi, l’extension du métro d’Alger jusqu’à Baraki, prévue pour 2026, et la future ligne reliant El Harrach à l’aéroport international d’Alger, attendue fin 2025, viendront compléter l’offre de mobilité urbaine. De même, des études sont en cours pour la création d’une ligne ferro viaire reliant la ville nouvelle de Bouinan à la gare de Rouiba, ainsi que pour le déploiement de liaisons par télécabines, offrant ainsi aux citoyens un éventail de choix pour se déplacer aisément. Cette vision globale intégrée, combinant infrastructures routières, transports en commun performants et solutions innovantes, témoigne de la détermination des autorités à relever le défi de la mobilité urbaine. En misant sur une approche multidimensionnelle, la capitale algérienne se prépare à entrer dans une ère nouvelle, où fluidité et efficacité seront les maîtres mots pour le plus grand bénéfice des citoyens .

Farid B.

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