Lors des audiences publiques de la Cour internationale de Justice consacrées à l’audition des plaidoiries orales sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques du sionisme en Palestine, l’Algérie a présenté son exposé oral ce mardi. Ahmed Lâraba, représentant de l’équipe juridique algérienne, a exposé la position de son pays, mettant en lumière les enjeux cruciaux liés à l’occupation israélienne en Palestine. Ahmed Lâraba a souligné que les actions délibérées d’Israël visent à perpétuer l’occupation et à consolider sa présence en Palestine, une occupation qu’il a qualifiée d’illégitime et contraire au droit international. Il a insisté sur le fait que l’occupation israélienne n’a aucun droit à exercer sa souveraineté sur les terres palestiniennes et que cette occupation prolongée est à l’origine de l’aggravation de la situation dans la région.
Le représentant de l’Algérie a également mis en lumière les implications juridiques des politiques israéliennes pour la communauté internationale, soulignant que les actions de l’entité sioniste contreviennent de manière flagrante aux règles et principes du droit international.
Dans son plaidoyer, Ahmed Lâraba a exhorté la Cour internationale de Justice à rendre rapidement un avis consultatif pour ouvrir la voie à une solution politique à ce conflit longtemps enlisé. Il a insisté sur l’application des lois internationales aux terres palestiniennes occupées par Israël et a dénoncé la politique d’imposition de faits accomplis menée par Israël pour annexer ces territoires sans fondement légal. En ce qui concerne les récents événements à Rafah, le représentant de l’Algérie a révélé les pratiques d’affamement et de privation des Palestiniens par Israël, ainsi que l’accumulation de réfugiés dans cette région déjà surpeuplée.
Il a averti des risques de massacre si l’entité sioniste décidait d’une invasion terrestre de Rafah, mettant en lumière la gravité de la situation humanitaire dans cette région sous occupation israélienne .
Malik.M.