Dans une démarche ferme visant à assurer la disponibilité et l’accessibilité des médicaments sur l’ensemble du territoire national, le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a adressé une mise en garde sévère à l’ensemble des acteurs de la chaîne d’approvisionnement.
Un communiqué musclé rappelle l’interdiction formelle de toute pratique commerciale susceptible de provoquer des tensions ou des ruptures d’approvisionnement, qu’il s’agisse de retentions illégales, de ventes associées forcées, de ventes par « packs » ou conditionnées à des montants de factures ou quantités commandées.Face à ces dérives intolérables, le ministère brandit la menace de lourdes sanctions.
Des brigades mixtes d’inspection, composées d’agents des secteurs pharmaceutique et commercial, seront dépêchées pour contrôler de près les établissements concernés. Tout manquement avéré expose désormais ses auteurs à des poursuites administratives, financières et pénales, en vertu de la législation en vigueur.Cette offensive résolue fait suite à la décision conjointe prise avec le ministère du Commerce pour endiguer ces pratiques portant gravement atteinte aux intérêts des citoyens. Les opérateurs véreux sont prévenus : plus aucune entrave à l’approvisionnement régulier en médicaments ne sera tolérée.
Mais au-delà de la répression, le ministère ouvre aussi un canal de dénonciation. Tout citoyen confronté à ces agissements est désormais invité à porter réclamation via un portail web dédié (http://portail.miph.gov.dz/requetemedic/). Une démarche simple mais essentielle pour permettre d’identifier et de sanctionner les fautifs avec la plus grande fermeté. En exigeant la transparence absolue de la filière médicament, de la production à la dispensation en officine, les autorités marquent leur volonté intransigeante de préserver ce bien public essentiel. Le message est clair : fini l’opacité et l’impunité, place à un accès équitable aux soins pour tous les Algériens .
Farid B.
