Cancer de la gorge: entre cinq et six nouveaux cas enregistrés par semaine à l’EHUO

 

Entre cinq à six cas de cancer de la gorge sont enregistrés par semaine au niveau du service d’oncologie médicale de l’EHU « 1er novembre 1954 » d’Oran, a-t-on appris, dimanche, auprès de cette structure hospitalière.

« Nous recevons au service d’oncologie médicale de l’EHUO entre cinq et six cas de cancer de la gorge par semaine. C’est un type de cancer assez virulent « , a déclaré à l’APS, Pr Kehili Hakima, oncologue médicale à l’EHUO, spécialisée dans les cancers ORL.

Ce type de cancer s’avère très virulent et touche beaucoup plus les hommes que les femmes de la tranche d’âge des 45-70 ans, en raison de la consommation excessive de tabac et d’alcool. « Ces dernières années, nous constatons que ce type de cancer touche de plus en plus des sujets jeunes », a-t-elle précisé.

La même source a expliqué que le tabagisme précoce chez les jeunes et le tabagisme passif figurent parmi les facteurs ayant contribué à la propagation du ce type de cancer.

Plusieurs symptômes peuvent alerter sur l’existence d’un cancer de la gorge comme des changements inexpliqués dans la voix, l’enrouement, la voix rauque, l’augmentation de volume des ganglions, le mal de gorge persistant, la déglutition douloureuse ou difficile, la douleur dans la zone de l’oreille, la respiration difficile, la toux parfois accompagnée de saignements et une perte de poids inexpliquée.

Concernant le traitement, le Pr Kehili a précisé : « comme pour tous les cancer ORL, nous recourons à la radiothérapie, comme premier traitement. Nous avons depuis peu introduit également dans la stratégie de prise en charge, la chimiothérapie comme traitement d’accompagnement de la radiothérapie ».

Pour cette spécialiste, le problème réside dans le fait qu’aucun dépistage précoce n’existe actuellement pour ce type de cancer. « Il faudrait agir sur les facteurs de risque, arrêter la consommation de cigarettes, d’alcool et de tabac à chiquer », a-t-elle préconisé.

En présence de signes anormaux, il est important de consulter un médecin pour que celui-ci fasse les examens adéquats et détermine la cause de ces symptômes, recommande-t-elle. Elle a ajouté que les fumeurs et les personnes à risque doivent être particulièrement attentifs et consulter un médecin si les symptômes persistent plus de deux semaines.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *