Face aux rumeurs d’une mise à l’écart des fournisseurs français de blé dans un récent appel d’offres, en raison des tensions diplomatiques avec Paris, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) sort du silence. Dans un communiqué cinglant, il balaie ces spéculations d’un revers de main et réaffirme haut et fort son attachement à l’équité dans ses relations commerciales.Tous partenaires, tous traités sur un pied d’égalité! L’OAIC tient à rassurer ses « partenaires stratégiques » européens. Indépendamment des origines, aucun deux n’est lésé ou favorisé.
La consultation restreinte du 6 octobre dernier, objet de la polémique, répondait simplement à des « besoins industriels particuliers » avec des « critères techniques spécifiques ».
Mais en aucun cas à des considérations politiques ou des discriminations nationales.Le gendarme des céréales rappelle qu’il mène régulièrement des appels d’offres ouverts, selon les fluctuations du
marché national. Et les fournisseurs européens « répondant aux exigences » continueront d’être conviés, la balle étant dans leur camp pour se montrer compétitifs.
Un gage d’impartialité qui doit sonner comme un désaveu pour les théories complotistes.Déterminé
à faire taire les bruits de couloir, l’OAIC martèle sa « collaboration transparente et équitable » avec
l’ensemble des opérateurs du Vieux Continent.
Et prévient : ce principe de saine concurrence prévaudra, quelles que soient les variations de
l’actualité politique. Un message limpide pour dissiper tout malentendu et rassurer les marchés.
Malik.M.