Bac et BEM: Tolérance zéro envers la triche aux examens

Les autorités algériennes ont mis en place de strictes dispositions pour combattre la fraude lors des examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat, visant à maintenir leur intégrité et leur conformité. Larabi Tahar, Procureur général adjoint près la Cour d’Alger, a expliqué que l’État a instauré une politique répressive rigoureuse pour lutter contre la triche aux examens. Il a salué l’unité des efforts déployés par tous les secteurs, de l’Éducation nationale jusqu’à la Justice, y compris les services de sécurité. M. Larabi a également évoqué la récente modification du Code pénal pour inclure des dispositions spécifiques relatives à la triche lors des examens. Cette révision, en accord avec la loi 06-20, vise à s’adapter à l’évolution de la criminalité liée à cette problématique. Les procureurs généraux et les parquets de la République, en étroite coordination avec les services de sécurité, sont mobilisés tout au long des examens pour identifier en temps réel toute violation de ces dispositions. L’objectif est de déférer les contrevenants devant la justice et d’appliquer des mesures légales sévères à leur encontre. La loi 06-20 prévoit des peines allant de un à trois ans de prison et une amende de 100.000 à 300.000 DA pour quiconque diffuse ou divulgue les questions d’examen ou leurs corrigés. Des peines allant jusqu’à dix ans de prison et une amende de 500.000 à 1.000.000 DA sont prévues si les actes de fraude sont commis par certaines personnes, par un groupe de personnes ou avec l’aide d’un système informatique. Larabi a appelé à un sens élevé de responsabilité de la part de tous les acteurs afin de garantir le bon déroulement des examens, et a encouragé les citoyens et les organisations de la société civile à signaler toute activité suspecte aux parquets de la République ou aux services de sécurité.

Malik.M.

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