Le président américain Joe Biden est finalement revenu sur sa parole en graciant à quelques semaines de son départ de la Maison Blanche, son fils Hunter, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale. « Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci: Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils – et cela ne va pas », a affirmé le démocrate de 82 ans dans un communiqué, décrivant « une erreur judiciaire ». Le dirigeant américain avait pourtant assuré à plusieurs reprises qu’il n’accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. Encore en septembre, la Maison Blanche l’avait réaffirmé. Cette décision ne manquera pas de susciter de nouvelles interrogations sur l’indépendance du système judiciaire américain, en particulier à l’heure où le président élu Donald Trump a décidé de nommer de fidèles soutiens à la tête du FBI et du ministère de la Justice.
Hunter Biden, 54 ans, a plaidé coupable en septembre de fraude fiscale devant un tribunal de Los Angeles, en Californie, lui évitant un procès .Le fils cadet de Joe Biden a aussi été reconnu coupable cette année d’avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme – un délit dans l’Etat du Delaware, fief des Biden .
R.I