Aucun cas de la Variole du singe n’a été enregistré en Algérie: L’ANSS déploie sa stratégie de lutte

Après l’Institut Pasteur d’Algérie et le ministère de la Santé, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), s’est penchée sur l’épidémie de la variole du singe (Mpox), suite à l’urgence de santé publique de portée internationale déclarée par l’OMS. L’agence que préside le professeur Kamel Senhadjin, rattachée directement à la présidence de la République, a affirmé, qu’aucun cas de cette maladie n’a été enregistré en Algérie. Tout en rappelant avoir mis en place, déjà en 2022, un comité ad hoc chargé du suivi de l’épidémie de la variole du singe, lors de la première vague de l’épidémie, l’ANSS a tenu lundi une réunion
pour réactiver ce comité.
À ce jour, aucun cas de variole du singe n’a été déclaré en Algérie», a-t-elle affirmé à l’issue de la réunion à laquelle ont assisté, outre les experts membres de son Conseil scientifique, des représentants des secteurs en charge de la santé, de la production pharmaceutique, de l’intérieur, de la défense nationale et de la recherche scientifique . Dans une démarche d’anticipation et de riposte nationales, l’ANSS «a abordé les causes, la transmission, les symptômes, le diagnostic, les traitements et la prévention de la maladie», a-t-on expliqué de même source. Pour faire face à la maladie, une importante démarche, a été adoptée concernant «les actions et les moyens à mettre en œuvre». Cette dernière s’articule autour de «la surveillance et le contrôle des frontières, la disponibilité des tests de dépistage, l’accès aux traitements et aux moyens de prévention en particulier la vaccination ainsi que la mise en place d’applications numériques pour le suivi en temps réel de l’évolution des cas et leur traçage». Pour le suivi de ce plan anti-variole du singe, «un comité de pilotage » a été installé par l’ANSS.
Il y a une semaine, le ministère de la Santé a annoncé avoir déclenché le dispositif de surveillance et d’alerte, notamment «à travers le renforcement de la surveillance des cas par l’activation du dispositif de veille au niveau des points d’entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical et l’information et la sensibilisation de la population générale». Avant, c’était l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) qui avait affirmé «suivre de près la situation avec le réseau des laboratoires OMS», rappelant avoir «déjà mis en place lors de la précédente alerte de 2022, les outils de diagnostic et d’orientations».
Identifié pour la première fois au Danemark lors d’une épidémie survenue en 1958 en laboratoire chez des singes, ce n’est qu’en 1970 que les premiers cas du Mpox ou la variole du singe ont été signalés chez l’homme. «Depuis lors, des foyers sporadiques de transmission d’animal à homme et d’homme à homme sont apparus principalement en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, entraînant souvent une mortalité importante».
S’il est admis que le contact étroit avec les animaux à proximité des zones forestières peut avoir facilité ces débordements, en particulier les singes qui constituent des «hôtes accidentels», le véritable réservoir «reste inconnu, bien que les rongeurs et les primates non humains soient considérés comme des réservoirs potentiels», selon l’IPA .
Farid.B.

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