Au lendemain de sa prestation de serment au Palais des nations, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a donné une première illustration concrète de sa volonté d’ouverture et de dialogue. Mardi, au siège de la Présidence, il a en effet reçu ses anciens adversaires de la course à la présidentielle du 7 septembre dernier. Cette audience avec M. Abdelaali Hassani Cherif, représentant le Mouvement de la société pour la paix (MSP), et M. Youcef Aouchiche, du Front des forces socialistes (FFS), constitue un geste fort de la part du chef de l’État fraîchement réélu.
Elle témoigne de sa volonté d’apaiser les tensions, d’aller vers un rassemblement des forces vives de la nation et d’instaurer un dialogue constructif avec toutes les sensibilités politiques. En recevant ses anciens opposants dès les premières heures de son nouveau mandat, le président Tebboune envoie un signal clair celui de la primauté accordée au dialogue et à la concertation pour consolider l’unité nationale. Cette démarche s’inscrit dans la lignée de ses engagements pris lors de son discours d’investiture, où il avait réaffirmé sa détermination à mener une politique inclusive, fondée sur l’ouverture et le renforcement de la cohésion nationale. Cette main tendue aux principales forces d’opposition constitue une étape significative vers la réconciliation des Algériens autour d’un projet commun de développement et de progrès pour le pays. Le président Tebboune démontre ainsi sa volonté de rassembler toutes les composantes de la nation afin de relever ensemble les défis économiques, sociaux et sécuritaires auxquels l’Algérie est confrontée.