Dans un acte sans précédent, le cortège du roi du Maroc, Mohammed VI, a été attaqué à Rabat à l’aide de cocktails Molotov. Cet incident, survenu dans la capitale marocaine, a rapidement fait l’objet de vives réactions sur les réseaux sociaux. L’opposante marocaine Dounia Filali a partagé une vidéo de l’attaque sur son compte « X » (anciennement Twitter), tandis que d’autres blogueurs ont qualifié l’événement de tentative d’assassinat du souverain marocain.D’après des sources sahraouies, l’auteur de
l’attaque serait un jeune homme originaire du village Ouled Ben Ziane, situé dans la commune d’Ouled
Ben Mansour, près de Kénitra.
Le suspect a été appréhendé par la police judiciaire de Rabat, et une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de cette attaque contre le cortège royal.Cet acte a suscité de vives réactions au sein de la société marocaine, avec plusieurs voix d’opposants dénonçant les tensions croissantes dans le pays. L’opposant marocain Badr El Aidoudi, également actif sur la plateforme « X », a souligné que cette attaque marque un tournant dans l’expression de la colère populaire. Selon lui, cet acte est le signe que le mécontentement envers la monarchie a atteint un niveau critique. Il n’a pas hésité à pointer du doigt le régime en place, déclarant que « la monarchie est la principale cause des problèmes socio-économiques » que traverse le peuple marocain.
L’attaque à l’encontre du cortège royal est perçue par certains comme un symptôme des tensions
sociales croissantes au Maroc. Les critiques contre la monarchie et la gestion des affaires du pays se multiplient, notamment sur les réseaux sociaux, où des figures de l’opposition comme Dounia Filali et Badr El Aidoudi dénoncent régulièrement la situation politique et économique du royaume.Si cet incident reste un cas isolé, il illustre un climat de plus en plus tendu dans un contexte où les revendications sociales et économiques se font entendre plus fortement. Le gouvernement marocain n’a, pour l’instant, pas fait de déclaration officielle concernant cette tentative d’attaque contre le roi Mohammed VI .
N.C.